Le jour où j'ai aperçu François le facteur...en chair et en os.
Cet instantané saisi à deux kilomètres au plus des portes de Paris m'a projeté en un autre lieu à une autre époque.
Un petit village de province prépare sa
fête patronale. Les enfants se réjouissent et les adultes s'affairent,
tandis que les forains installent leurs attractions.
Gentil mais
maladroit, François, le facteur, offre à tout le monde une aide
embarrassante. Sa contribution à l'élévation du mât de cocagne l'emplit
de fierté et de commentaires pour le reste de la journée.
Le grand jour
venu, François voit dans une baraque foraine un documentaire sur la
poste aérienne aux Etats-Unis. Piqué au vif par les quolibets, il
annonce son intention de faire une tournée «à l'américaine» et s'élance
aussitôt sur son vélo.
Le résultat tient plus de la comédie burlesque
que de l'exploit technologique.
Ce film champêtre et atypique revient de loin.
Tout
commence en 1943, quand Jacques Tati découvre la douceur de vivre à
Sainte-Sévère, où il s'est réfugié pour échapper au STO.
Après la
guerre, il signe L'Ecole des facteurs, un court métrage comique
sur un postier farfelu.
Indéniablement, le personnage a l'envergure pour
un long métrage. Jacques Tati se lance alors dans le tournage de Jour de fête,
avec une double ambition : réaliser le premier film français en
couleurs et renouer avec la tradition burlesque du cinéma muet.
Le
premier défi ne fut qu'à moitié relevé, puisqu'il fallut attendre 1994
pour trouver un laboratoire capable de se dépatouiller avec l'obscur
procédé Thomsoncolor ! En revanche, le second objectif fut pleinement
atteint.
quant a moi,ce jour là fut" Ma" fête! Danse, musique. Ou portugaises et portugais en fleurs folkloriques
RépondreSupprimeramusèrent et égaillèrent les étapes bicyclettesques pantinoise d un romantisme tout autant burlesque . Merci a celle qui aux détours des chemins, des passages, des ruelles, a partagé avec moi ces instants inoubliables.En fait.Un jour de fête parmi tous nos jours
et oui
RépondreSupprimer