jeudi 11 décembre 2014

PÿR - Création de bijoux contemporains

collection les éphémeres

 
création PÿR : argent, altuglas, ailes de papillons incluses dans de la résine 

 http://lepetitmondedepyr.over-blog.com/

Le message de la créatrice " Noël approche à grands pas! Et si vous souhaitez retrouver mes créations, je vous invite à mon atelier samedi 13 et dimanche 14 décembre pour une expo vente avec mon collègue et bijoutier Quentin Guibert . Alors venez nombreux!
Et si vous désirez simplement découvrir mon atelier autour d'un vins chaud, vous êtes les bienvenus aussi! "

infos
https://fr-fr.facebook.com/petitmonde.depyr
samedi 13 décembre et dimanche 14 décembre de 11H à 21H
46 rue de la Rochefoucauld 75009 Paris
métro Pigalle ou St Georges

                                                        

vendredi 5 décembre 2014

La petite fille aux allumettes - conte de Nöel


 

Spectacle

Au Studio-Théâtre du 20 novembre 2014 au 4 janvier 2015

D’après Hans Christian Andersen
Adaptation Amrita David et Olivier Meyrou
Mise en scène Olivier Meyrou

www.comedie-francaise.fr/spectacle-comedie-francaise.php?id=516&spid=1401&p=1 

La Petite Fille aux allumettes, publiée en 1845 au Danemark, est l’un des contes les plus connus d’Andersen. C’est aussi l’un des plus tristes. Marqué par la « cruauté terrible » de cette histoire et ses résonances à notre époque, le metteur en scène Olivier Meyrou la transpose dans un décor pictural traversé d’un caddie, de cartons et de plastiques, lambeaux de notre société contemporaine. Constamment ballottée entre sa mère absente et son père violent, le personnage de la Petite Fille essaie néanmoins, par la simple force du jeu, de transformer son quotidien mortifère en éclats de vie oniriques, le temps d’une allumette enflammée.

  
http://www.lesechos.fr/week-end/culture/0203985274898-comedie-francaise-andersen-chez-les-sdf-1071544.php
 

dimanche 20 juillet 2014

Lucien Clergue - Photographies


Les Clergues d'Arles

Du 5 juillet 2014 au 4 janvier 2015

Photographies de Lucien Clergue dans les collections du musée Réattu





 " Lucien Clergue a enrichi de 360 photographies, héliogravures et documents qu’il a choisi d’offrir au musée Réattu, au gré des temps forts de sa carrière. Cet ensemble témoigne de son parcours et fait le sujet d’une exposition célébrant tout à la fois l’homme, l’oeuvre et l’histoire d’une discipline artistique. Un hommage que la ville et le musée Réattu organisent à l’occasion des 80 ans du photographe qui a fait d’Arles l’épicentre d’une actualité photographique internationale."

                                         
                                        http://www.museereattu.arles.fr/les-clergue-d-arles.html

samedi 5 juillet 2014

Charles James - Beyond Fashion' at the MET

Celui qui pensait la couture comme une science mathématique est l’objet de l’exposition "Charles James: Beyond Fashion" du Costume Institute au Metropolitan Museum of Art de New York.








Couturier anglo-américain, Charles James (1906-1978) est l'un des grands noms de la mode américaine du milieu du XXème siècle.





Véritable visionnaire, Charles James est considéré comme l'un des plus grands couturiers américains, un véritable architecte de mode, sculptant et épousant à la perfection les formes des femmes.

C.James describes Fashion as " what is rare, correctly proportioned and, though utterly discrete, libidinous."


Retraçant la carrière exceptionnelle du couturier, "Charles James : Beyond Fashion" met en scène 100 de ses pièces les plus emblématiques.




A cette occasion, des archives comprenant des croquis, des échantillons de tissus ainsi que quelques-unes de ses dernières créations inachevées seront exceptionnellement exposées.

dimanche 29 juin 2014

Magasins Généraux - Réhabilitation

La Reconversion des Magasins généraux à Pantin par Jung Architectures.




  Les Magasins généraux deviendront ainsi un lieu de mixité d’usages. Les étages supérieurs seront, eux, dédiés à l’activité de l’agence BETC, destinataire future du bâtiment reconverti et bénéficiaire des largesses de sa conception originelle. « L’édifice jouit d’une telle ouverture et donc d’un tel apport de lumière qu’il n’y aura aucun « puni » dans ces locaux », promet Frédéric Jung. Le projet, qui a vu son permis de construire accordé en décembre 2012 pour une livraison annoncée fin 2015, conservera notamment les grandes coursives qui deviendront l’extension naturelle des bureaux et du restaurant d’entreprise du premier étage.


Des hauteurs sous-plafond considérables font du rez-de-chaussée le lieu idéal d’équipements ouverts au public comme des commerces, un restaurant, mais surtout une salle d’exposition et d’événements.

Nouveau siège de l'agence de publicité BETC

 Enfin, la solide structure du bâtiment permettra de supporter la charge de véritables jardins intérieurs ou en hauteur.

Désaffectés pendant des années ces bâtiments sont en cours de réhabilitation
Projet JUNG

Rendez-vous à la livraison: semblerait qu'on y dansera...

Une marina ? pour Pantin sur Canal.
Vision d'une ville fantasmée ?
Garage à voiliers ?
Attention à ne pas trop s'éloigner de la ligne d'O: la réalité d'autres quartiers n'est pas virtuelle !

http://www.ville-pantin.fr/ 

samedi 28 juin 2014

Magasins Généraux - Graffitigeneral - Street Art


Avant d’y installer ses bureaux, la société publicitaire BETC offre aux internautes une visite virtuelle en 3D des Magasins Généraux de Pantin. Un site industriel devenu temple du graffiti aujourd’hui conservé en ligne grâce à un savoir-faire technologique bluffant.




« A cause de l’histoire et l’architecture de ce bâtiment, de sa seconde peau faite de graffiti, il aurait été impensable de commencer la rénovation du site sans avoir pris soin de préserver cet héritage et de le partager avec le public », précise l'agence sur son site.


Le bâtiment « des douanes » situé à Pantin sur les berges du canal est devenu un formidable «  terrain de jeu » pour de nombreux artistes graffeurs par ailleurs très actifs sur toute cette portion du canal. Dans le cadre de l'édition 2012 de l'été du canal, des artistes s’emparent des murs extérieurs du bâtiment pour célébrer, au travers d’un œuvre collective, la fin joyeuse de sa vie transitoire de spot artistique et sa nouvelle vie, L’œuvre collective sera ancrée sur la façade ouest, la plus visible depuis Pantin. Puis chacun des trois artistes, Artof Popof, Da Cruz et Marko, laissera sa propre esthétique envahir tel un flux horizontal un niveau de la façade nord, qui longe le canal. Les performances graff se sont déroulées chaque week-end du 23 juin au 26 août 2012, au Bâtiment des Douanes (métro église de Pantin).


A alors débuté l’élaboration du projet Graffiti General. Le résultat ? Une prouesse technique absolument bluffante. Graffiti général permet une visite virtuelle, en temps réel et en trois dimensions de l’espace. On y évolue comme dans un jeu vidéo, l’ambiance sonore est recréée, "on s’y croit". Le plan vous permet de déambuler dans les étages, cinq au total,sans vous y perdre. La promenade est d’une fluidité déconcertante.


vendredi 27 juin 2014

Magasins Généraux-Patrimoine

Les anciens entrepôts de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris à Pantin





En 1899 la Chambre de commerce de Paris, consciente du rôle majeur du canal de lOurcq, exprime le souhait d’établir à Pantin « des magasins appropriés à chaque nature de marchandises. La situation permettrait de faire arriver bateaux et wagons sans remplir aucune formalité d’octroi et d’effectuer de même les réexpéditions pour le dehors sans que la Ville de Paris puisse craindre aucune fraude. Ce serait, si l’on admet cette expression, un grand bassin de triage. ». Mais il faudra attendre 30 ans, le 10 mai 1929, pour que la mise en eau du bassin ait lieu. A ce moment le bassin de Pantin est devenu le port le plus important du canal de l’Ourcq, recevant les plus gros bateaux de la navigation intérieure en provenance de Rouen, via la Seine et la canal St Denis.




Les magasins de la CCIP avaient pour fonction essentielle de recevoir des grains et des farines. La Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris est, à cette époque, raccordée aux gares de Pantin et de Noisy-le-Sec dont les voies ferrées desservaient les deux rives du canal. Les deux grands entrepôts qui dominent encore la rive droite sont particulièrement intéressants du point de vue de l’architecture. Construits sur six niveaux communiquant entre eux par des passerelles métalliques, leur structure est en béton et la façade composée d’un remplissage en briques gris claire dont la bichromie forme des motifs réguliers. De grandes verrières en façade éclairent les six étages tandis que les balcons soulignent l’horizontalité du bâtiment à l’aspect de paquebot.





Le grain y était à l’origine acheminé par bateaux. Un outillage pneumatique permettait de l’aspirer directement dans une tour de distribution, située dans la partie supérieure de l’édifice, tandis que des grues permettaient l’approvisionnement des bâtiments à partir des balcons. Avant d’être désaffectée, la Chambre de Commerce et d’Industrie devient un lieu de stockage pour le fret venant des villes du nord. Celui-ci arrivant par route, une gare routière est ouverte à la demande de l’administration des douanes en 1950. Avec les Grands Moulins de Pantin, les entrepôts de la CCIP demeurent les témoins visibles du rôle majeur qu’ont tenu la Seine-Saint-Denis en général et Pantin en particulier dans l’approvisionnement de Paris.



jeudi 26 juin 2014

Vive l'Economie Circulaire !




28 JUIN 2014 À 11:00    
Organisé à l’initiative de l’association Les Amis du Vent, en collaboration avec l’Institut de l’économie circulaire, Vive l’économie circulaire ! est le premier événement grand public, décloisonnant et participatif dédié à l’économie circulaire en France.


2 jours d’événement, un espace de 2000m2, 6 tables rondes, une quarantaine d’initiateurs, une dizaine d’ateliers participatifs.
Les 28 & 29 juin à la Bellevilloise (Paris XXème), tables rondes, rencontres, workshops, ateliers participatifs, animations jeune public, performances, web radio, dégustations… se succéderont pour répondre à un triple objectif.
• Informer et sensibiliser le grand public sur les enjeux de l’économie circulaire
• Illustrer à travers une pédagogie active et des exemples concrets
• Faciliter la mise en réseau des acteurs



Gratuite et ouverte à tous, la programmation donnera au public l’occasion de découvrir, expérimenter et échanger avec une communauté composée d’entrepreneurs, éco-organismes, industriels, designers, pionniers, innovateurs, économistes, acteurs publics, experts, associations et citoyens sur les enjeux de ce nouveau modèle de développement économique, écologique et social.
La Bellevilloise 19-21, rue Boyer 75020 Paris http://www.labellevilloise.com/2014/05/vive-leconomie-circulaire/

mercredi 25 juin 2014

#BringBackOurGirls

« BringBackOurGirls », illusion ou tournant ?

ROGER-POL DROIT le 16/05


Les terroristes de la petite secte Boko Haram n'ont rien inventé de nouveau. Prises d'otages et violences barbares habillées d'oripeaux religieux sont vieilles comme l'histoire. De toutes jeunes femmes vendues comme esclaves, cela aussi s'inscrit dans la nuit des temps. En revanche, le mouvement planétaire de protestation enclenché depuis l'enlèvement des 223 lycéennes est une innovation en son genre. 

En effet, il inaugure une pratique non répertoriée : la manifestation de masse en solitaire. Se photographier soi-même, n'importe où dans le monde, avec l'affichette « Bring Back Our Girls » et mettre le cliché sur les réseaux sociaux est devenu possible - que l'on soit Première Dame ou actrice, quidam anonyme ou Premier ministre de sa Majesté. N'est-ce qu'une invention creuse ? Une illusion d'incantation ? Il se pourrait aussi que cette mobilisation amorce un tournant. Si quelques conditions sont remplies.

La première est de préciser à qui s'adresse le message. Quand on réclame « Bring Back Our Girls », à qui donc parle-t-on ? Impossible, sur ce point, de rester dans le flou. Car selon la réponse, cette campagne impressionnante reste un rideau de fumée ou enclenche une prise de conscience. Curieusement, cette simple question ne semble pas avoir été posée. Pourtant, les possibilités à envisager sont peu nombreuses. Serait-ce donc aux ravisseurs que l'on demande ainsi de rendre les otages, en comptant sur leur bon coeur, en escomptant leur changement d'attitude, en rêvant candidement qu'ils se ravisent soudain, battent leur coulpe et relâchent, par miracle, leur butin humain ? Trop naïf.

Tant qu'à faire, ne serait-ce pas à Dieu que les pancartes suggèrent d'intervenir, par les voies impénétrables qui sont les siennes ? « Providence, ramène nos filles ! », voilà quelle serait la prière. Trop religieux… Alors, la formule s'adresserait-elle directement aux autorités locales, à Goodluck Jonathan, le président du Nigeria ? Alors que son gouvernement est critiqué pour son inaction et son impuissance, s'agit-il d'exiger qu'il négocie, qu'en échange des otages il libère des djihadistes emprisonnés, ou encore qu'il entreprenne une action militaire ?

Une dernière éventualité se révèle plus intéressante : il est envisageable que ce soit aux grandes puissances militaires qu'on réclame de faire revenir les lycéennes. Si c'est le cas, il faut alors supposer que les opinions publiques, notamment européennes, commencent à prendre réellement conscience de la guerre - sale et longue - à mener contre les djihadistes. En effet, pour que ces 223 jeunes filles retrouvent toutes la liberté - si faire se peut… -, il n'y a sur le terrain qu'une option efficace : l'intervention de commandos issus des forces spéciales. « Ramener les filles » implique, donc, des combats, des destructions, des cadavres. L'opinion internationale n'est, sans doute, pas disposée à exiger clairement que soit fait usage de la force quel qu'en soit le coût. Elle se contente plutôt de dire « faites le nécessaire, nous ne voulons pas vraiment savoir quoi, mais libérez-les… » - surtout en Europe, moins aux Etats-Unis,

Finalement, le tournant se jouera dans le degré de lucidité. Quelle que soit l'issue, heureuse ou malheureuse, de ce nouvel épisode de la lutte permanente contre la barbarie, la campagne « Bring Back Our Girls » peut se révéler importante, si elle fait progresser, dans la conscience collective, la compréhension d'un combat nécessaire, et la volonté d'en assumer les conséquences. Car ce serait le début d'un regard différent sur l'usage de la force. Il y a déjà pas mal de temps que le romantisme de la tuerie révolutionnaire a du plomb dans l'aile. L'usage prétendument « juste » de la terreur s'est trouvé peu à peu délégitimé : plus personne ne croit qu'un monde meilleur puisse se construire au moyen d'assassinats, d'embuscades et de tortures - mis à part, évidemment, les derniers des guérilleros, pour la plupart déjà en maison de retraite.

L'erreur est d'en conclure que la violence est entièrement suppressible. Au contraire, elle peut avoir une fonction : empêcher le monde de devenir pire. Voilà ce qui est en jeu en ce moment : soit on se rassure en un clic, par l'affichage d'une désapprobation purement incantatoire, soit on s'inquiète d'une efficacité pratique, et on accepte de la prendre en charge.
Roger-Pol Droit

mardi 24 juin 2014

Cartier-Bresson Filature

Henri Cartier-Bresson Martine's legs 1968
http://www.henricartierbresson.org/

La ville de Pantin veille à sauvegarder son patrimoine industriel.

C'est au tour d'une partie encore visible de l'usine Cartier-Bresson d'être valorisée.

Sheds de l'usine Cartier-Bresson-Pantin



Filature Cartier-Bresson
Société Française des cotons à coudre



"Pantin" est souvent cité comme une "filature", or il n'en est rien : il s'agit d'une filterie, et d'une retorderie.... c'est à dire que ce sont les usines Thiriez qui produisaient le fil de base, et à Pantin, il était traité, teinté, et mis en bobines (ou tubinos), puis envoyé à la vente.




C'est là, en fait, toute l'astuce de la fusion, en 1925, des entreprises "Thiriez" et "Cartier-Bresson" : l'un fournissait dans ses filatures le fil de base, et l'autre le transformait. D'ailleurs Thiriez était, avant la fusion, le principal fournisseur de CB "à la Croix". La philosophie familiale commune aux deux familles, ainsi que leur politique sociale envers leurs ouvriers (et leurs croyances religieuses profondes), ajoutées au fait que les deux marques étaient fortement implantées avec une forte image de marque ont fait le reste.



"La véritable spécialité des fils CB (et leur image de marque dans le public, semble-t-il...) c'était la teinture et la qualité des couleurs de leurs fils, "grand teint", "lavable"... des chimistes de grand talent avaient été embauchés dès la fin du 19° siècle pour obtenir cette réputation de qualité des couleurs (cf. Bruno FLOQUET, arrière petit-fils d'Henri CARTIER)


Les frères Cartier-Bresson

jeudi 19 juin 2014

Soie d'Araignée

Une étoffe tissée avec la soie d'un million d'araignées

Cape araignée: un vêtement en fil d'araignée orb.


cape en soie d'araignée. Quatre ans ont été nécessaires pour concevoir ces objets uniques, une cape, et un châle, exposés au Victoria and Albert Museum à Londres.


Ils sont l'œuvre d'un Anglais, Simon Peers, et d'un Américain, Nicholas Godley, établis depuis longtemps à Madagascar, qui se sont inspirés d'illustrations du 19e siècle évoquant cet art largement disparu. Les vêtements couleur or ont été conçus avec le fil de soie produit par plus d'un million d'araignées. Ce sont les seuls tissages de cette taille au monde réalisés à partir du travail d'arachnides.


La dernière création en soie d'araignées connue remonte à la fin du XIXe siècle. Elle avait été présentée à Paris lors de l'Exposition universelle, mais il n'en reste aucune trace, selon le Victoria and Albert Museum, un des principaux musées de Londres.


Pour réaliser cette pièce de soie de 4 mètres, naturellement de couleur or, des araignées femelles de l'espèce "golden orb" ont été ramassées chaque matin dans la nature. En moyenne, 23.000 araignées produisent 28 grammes de soie. Des ouvriers spécialisés ont extrait la soie de 24 d'entre elles simultanément, puis le fil a été tissé à la main. Les araignées ont toutes été relâchées ensuite dans leur milieu naturel, assure le musée.

mercredi 18 juin 2014

Infinity - Chiharu Shiota



L’œuvre de Chiharu Shiota, mêlant performance, body art et installation, place le corps au centre de sa pratique sculpturale. L’artiste a été l’élève de Marina Abramovic à Hambourg dans les années 1990.


 Son langage artistique s’est nourri des influences des précurseurs Louise Bourgeois, Eva Hesse, ou Ana Mendieta, tant au niveau de l’expérimention physique et du travail sur l’inconscient qu’à travers le choix de matériaux délicats et traditionnellement liés à la féminité – tissus, fils.

http://archeologue.over-blog.com/article-infinity-la-toile-d-araignee-de-chiharu-shiota-a-la-galerie-templon-98329546.html

lundi 16 juin 2014

DANSONS LA GAVOTTE

Non, non, non, la Gavotte, ce n'est pas la crêperie du coin...


La gavotte serait une danse de salon originaire de la région de Gaves, dans le sud de la France. D'autres la prétendent originaire de Gap. Le nom a recouvert des réalités très différentes, dans des régions très diverses. Le mot vient du français "petit galop"

Le terme de gavotte pour désigner la danse bretonne initialement appelée Dañs tro en breton, est attesté dès la fin du XVIIIe siècle dans la région de Quimper.

Vive les Bretons qui s'envoient en l'air !


Les gavottes bretonnes forment en fait une grande famille de danses avec de nombreuses variantes correspondants aux anciens terroirs, (bro en breton) : gavotte de l'Aven, gavotte des montagnes, dañs fisel, gavotte glazik, gavotte kernevodez, etc.

samedi 14 juin 2014

La comédie Française soutient le mouvement des intermittents du spectacle

Ce jeudi 12 juin à la fin de la représentation du Misanthrope, la comédienne Clothilde De Bayser prend la parole
 "La Troupe de la Comédie Française dit sa solidarité avec les coordinations d'intermittents et son soutien à leur mouvement..."

Bal Moderne et Slow Club

VENEZ VOUS AMUSER ET DANSER !



Vendredi 20 juin
19h-22h30 : Bal Moderne

À partir de 22h30 : Slow Club

Entrée libre
centre national de la danse
directrice générale
mathilde monnier


1, rue victor hugo
93507 pantin cedex

Métro ligne 5 : Hoche
RER E : Pantin

Informations
01 41 83 98 98
bal2014@cnd.fr 

www.cnd.fr
Bal Moderne
Le Bal Moderne convie tous ceux qui aiment danser, débutants, amateurs, professionnels, à venir apprendre les chorégraphies qui composeront cette édition du Bal. Unique occasion de partager si nombreux une danse, le Bal Moderne réjouit petits et grands et nous rappelle, à chaque fois, le bonheur simple de s’amuser avec la danse. Dans une forme festive et participative, venez apprendre et danser les mini-créations :
Looping Pop Libé d’Anne Nguyen avec Rebecca Rheny et Matthieu Pacquit
Rougi de Michel Reilhac avec Volmir Cordeiro et Amaël Mavoungou
Danse des torchons* de Claudia Triozzi avec Claudia Triozzi et Violeta Sanchez
2008 vallée de Mathilde Monnier et Katerine avec I-Fang Lin, accompagnée de
Bryan Campbell
Solid GOLD de et avec Bryan Campbell, accompagné de I-Fang Lin
* Pensez à apporter votre torchon de cuisine
Slow Club
Retrouver le caractère langoureux de la danse du slow, à deux, sur les musiques sensuelles des standards d’hier et des sons d’aujourd’hui. Le Slow Club est omnisexuel, chacun pouvant choisir et varier s’il le souhaite les genres de ses partenaires le temps d’une danse lente. Personne n’a l’excuse de dire « Je ne sais pas danser… ». 
Tout le monde sait danser le slow ! Boris Lévy sera le DJ du premier Slow Club. 
Venez, vous ne le regretterez pas…
Conception : Michel Reilhac

jeudi 12 juin 2014

"Errance par 4 chemins" - Pièce contemporaine - Leïla Gaudin et le conservatoire de Pantin


Accompagnés par Leila Gaudin,


Les classes ados et adultes de danse contemporaine du conservatoire de Pantin donneront ce mercredi 18 juin une représentation, one-shot, de la pièce " Errance par 4 chemins ".


Aboutissement du travail de création mené au cours d'ateliers et de la collaboration de la chorégraphe avec les professeurs de contemporain.  


A propos de Leïla Gaudin :

Tout sur la compagnie, les spectacles, les projets sur le site http://www.no-man-s-land.com/

Où suis je ? 
Leïla Gaudin, plus ou moins debout sur une table, en position incertaine. Nous sommes assis, autour elle, dans le restaurant de Mains d’œuvres. La bière est offerte. Leïla Gaudin n’est pas la première, loin de là, à tenter l’évasion hors de la scène, l’intrusion dans un espace quotidien. Mais sa situation ce soir semble particulièrement indéterminée, en suspend. On la voit. D’où la comprendre? La précédente pièce- Cette heure du matin - mettait en scène des incidents du quotidien, mais dans un cadre scénique conventionnel. Dont elle s’extrait ici. Sur sa table, elle bredouille, titube. En effet, il y a un sujet. Le portrait cru d’une ivrogne, qu’on imagine sans abri, qui vagabonde sans but ni foyer. S’agit-il de nous inviter à voir ceux que dans la vraie vie l’on préfère ignorer, tant ils nous dérangent, dans leur déchéance?(...)

       http://unsoirouunautre.hautetfort.com/archive/2012/04/26/leila-gaudin-errance-1.html 

Photo par Pauline Maitre, avec l'aimable autorisation de Mains d'Oeuvres


HOME (very) SWEET HOME - Exposition

Un appartement où Art et Design font chambre commune

Galerie Thaddaeus Ropac - Pantin
20 mai 2014 - 26 juillet 2014


« Le Marquis qui l’avait vue si touchée des seules beautés du salon et qui avait mieux à lui montrer, espéra que des objets plus touchants la
toucheraient davantage, et se garda bien de l’empêcher de courir à sa destinée », Jean-François de Bastide, La Petite Maison, 1758


Avec l'exposition HOME (very) SWEET HOME, la galerie Thaddaeus Ropac imagine un appartement au sein duquel oeuvres d’art et objets se
mettent au service des sens, de l'émotion et de la Stimmung. Le spectateur reproduit les déplacements empruntés par le séducteur de La Petite
Maison, une nouvelle signée Jean-François de Bastide (1758), où un libertin prend le pari de séduire une femme grâce aux beautés de sa petite
maison. L’histoire montre la prise de possession graduelle de la domesticité qui accompagne celle du désir des deux protagonistes.
Habiter l’espace avec des oeuvres et des objets matériels ou immatériels sublime les valeurs associées aux corps, aux sensations et aux émotions.
Notre perception de l’environnement est altérée par la vibration psycho-sensible qui répond à la notion d’architecture de l’intime, avancée par
Condillac dans son Traité des sensations (1754) puis par Nicolas Le Camus de Mézières dans son ouvrage Le génie de l'architecture ou l'analogie
de cet art avec nos sensations (1780). « Faisons régner l’illusion » écrit-il comme un écho à de Bastide, chez qui l'architecture sensualiste tient le
premier rôle.
Les « affectations » relèvent ici d’une conception spatiale qui porte son accent sur les états émotionnels et insiste sur la dimension sensualiste du
design et de l’art qui vise à éveiller des émotions vives. Dans ce voyage domestique où les frontières entre sphère intime, topographie et paysage
mental s'estompent, le visiteur est invité à imaginer les transformations possibles de son identité et de ses comportements produites par le dialogue entre les oeuvres.



Dans La Petite Maison, c’est l’architecte Jacques-François Blondel qui tirait les ficelles du libertinage afin d’inscrire l’architecture et les Arts
Décoratifs dans les enjeux sociaux et moraux de son époque. C’est dans ce même esprit que HOME (very) SWEET HOME se propose de nouer un
dialogue entre les artistes et les designers. Les oeuvres accompagnant ainsi chaque spectateur, qu’il soit chasseur ou proie, dans une aventure
sensuelle et intellectuelle de l’âme et du corps.

Reste à savoir si la conjugaison du design et de l’art peut servir d'instrument de persuasion galante ?